Everdell : Bellfaire
Matagot
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c'est par ici !Snowcrest est un jeu de construction de tableau en plein cœur des montagnes enneigées. Sur ton plateau de 3x3, place stratégiquement les cartes de ta main, mais aussi celles acquises dans la rivière, afin de récupérer des parchemins de sagesse qui ramèneront paix et prospérité au sein de ton clan.
C’est l’un des jeux Solo que j’attendais le plus en ce début d’année, depuis que les premières images avaient circulé post-Essen. L’univers m’avait carrément tapé dans l’œil et côté mécanique de jeu, ça semblait juste parfait pour moi. Si aujourd’hui, je te donne mon ressenti sur le mode Solo, sache qu’il y a une vraie similarité entre le gameplay solo et multi : les sensations de jeu sont très proches et seules 2/3 petites actions changent. C’est sacrément appréciable quand on découvre un jeu et je sais que je pourrais le sortir entre amis sans me replonger dans les règles.
Et ça, j’aime beaucoup l’idée !
Ses points forts ?
Ça peut coincer ?
T'en as pensé quoi, au final ?
Concernant le gameplay, les premières parties, j’ai eu un peu de mal à décider par quoi commencer. Je savais qu’il fallait récupérer des ressources pour acquérir ensuite des parchemins. Mais le hic, c’est qu’il y a des tas de chemins possibles pour y parvenir, et qu’au départ, tu ne vois pas bien où ça chacun peut te mener. Alors, finalement, tu tentes un truc ou deux, et ça ne marche pas forcément. La partie d’après, tu tentes autre chose, qui marche un peu mieux et ce n’est qu’au bout de quelques sessions de jeu, quand tu as pu entrevoir toutes les cartes des decks, que tu commences à faire des liens entre les différents citoyens qui te permettent vraiment d’avancer. Tu visualises beaucoup mieux comment tirer parti de ton deck de départ, et quelles cartes tu dois absolument récupérer pour avancer rapidement dans ta stratégie. Tu anticipes mieux les placements sur ton plateau et l’ordre des actions... Bref, tu gagnes en « skill » comme dirait mon ado, au fil de tes sessions solo, et cette marge de progression est vraiment sympathique.
Snowcrest peut se résumer ainsi : une construction de tableau où il faut tout calculer, en permanence. Les cartes à placer, déjà, car chacune a un effet qui lui est propre, mais aussi l’ordre dans lequel on va les jouer, pour générer des combos en cascade et surtout, le lieu où on va les placer, car elles s’activent puis se retournent sur leur face épuisée. Le twist, c’est que si à un moment, 3 cartes alignées se retrouvent épuisées, on est forcé de se reposer, ce qui sonne la fin de la manche. Et en solo, tu n’as que 4 manches max pour atteindre ton objectif. Cet aspect de course contre la montre, c’est ce que j’ai préféré dans le jeu, car ça t’oblige à envisager la manche dans sa globalité pour réussir à trouver la combinaison parfaite. Ça fait turbiner le cerveau et c’est hyper satisfaisant quand tous nos petits calculs ont finalement bien fonctionné. Je n’ai eu qu’une envie : relancer une partie pour tester d’autres associations et voir si elles marchaient encore mieux... ou pas !
Alors oui, ici, pas d’adversaire fictif, mais finalement, ça ne m’a pas gênée du tout. Bon, le système d’automa me plaît beaucoup dans le jeu solo, mais j’apprécie aussi de vivre des moments ludiques seule face au défi, sur des jeux simples dans leur déroulé, mais empreints de réflexion dans leur mise en œuvre. Et là, on est en plein dedans : j’ai vraiment vécu Snowcrest comme un casse-tête géant, où mon seul adversaire, c’était moi-même. Et même si, de ce point de vue, le jeu peut sembler très mécanique et le thème un peu accessoire, j’ai quand même beaucoup aimé la balade dans ces montagnes enneigées. Et j’ai bien envie de repartir rapidement en excursion pour grimper toujours plus haut dans les niveaux de difficulté
Un sujet qui fâche ?
Le livret de règles : je l’ai trouvé tellement compliqué à lire !
Non pas que le contenu ne soit pas clair (bien au contraire) mais il n’en reste pas moins pénible à la lecture, car c’est écrit super petit et que ça manque clairement d’espace. On se retrouve avec une succession de paragraphes mastocs, qui ont tendance à nous faire perdre le fil. J’ai trouvé ça dommage, car on aurait tendance à se dire : « pffff, le jeu va être galère » alors qu’il n’en est rien. En fin de compte, une fois lue en entier, on n’a jamais besoin de revenir à la règle tant chaque aspect du jeu est super bien expliqué.
Pour moi, il y a un vrai axe d’amélioration au niveau de la mise en page du livret, dans une éventuelle V2 pour rendre le jeu aussi agréable à apprendre, qu’à jouer.
Infos sur la review :
Cette review a été initialement publiée sur notre compte Instagram le 31/01/2025, dans le post "Snowcrest : Mon avis sur le Mode Solo”
Conflit d'intérêts ?
Cette review a été réalisée à partir d'une copie Presse, qui nous a été généreusement envoyée par l'éditeur.
Au cœur des montagnes reculées d'une contrée enneigée, des saints cherchent à redécouvrir un savoir puissant perdu depuis des siècles. Non seulement les anciens parchemins sont cachés, mais ils sont dit être protégés par des bêtes magiques. À travers des offrandes, la méditation et le développement culturel, ils croient que le savoir pourra être révélé, alors la paix et la prospérité seront rétablies dans toute la contrée.
À Snowcrest, vous dirigez votre village et son monastère vers l'illumination. Contrôlez une faction unique de prêtres, d'agriculteurs et d'ouvriers. Construisez des structures, cultivez les champs d'orge, récoltez du genévrier dans la forêt, faites des offrandes, plongez dans la méditation et découvrez les secrets d'une époque révolue. Surmontez les gardiens monstrueux de ce savoir et apportez la paix et la prospérité aux champs enneigés.
À la fin du jeu, les joueurs totalisent les points pour déterminer le gagnant.
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